Jean-Charles de Castelbajac, styliste et inventeur
Des dessins et modèles, reflets de son univers
Tout au long de sa carrière, Jean- Charles de Castelbajac a déposé différents titres de propriété industrielle.
C’est par des dessins et modèles qu’il protège en premier lieu ses créations, les plus anciens datant du milieu des années 1980. On trouve par exemple dans nos archives un boîtage sous la forme d'une couverture de livre, déposé le 8 décembre 1985 (Cf. diaporama ci-dessus).
Les dépôts de Jean-Charles de Castelbajac sont par ailleurs le reflet de ses influences et de son univers, avec de nombreuses références à l’enfance, comme ce personnage rappelant sa robe Félix le Chat, déposé en 1985.
Dans les années 1990, les modèles d’objets qu’il dépose sont très inspirés d’un univers coloré et ludique, comme le modèle du « Sucrier avec anses », déposé en 1994.
Le mobilier usuel et décoratif intéresse également le créateur et plusieurs dépôts témoignent de son univers : un « modèle de luminaire » déposé en 1992 ou encore une « Table », datant de 1994.
Les brevets d’un créateur polyvalent
Jean-Charles de Castelbajac refuse le conformisme de la haute-couture, notamment en détournant l’usage des matières textiles : il propose ainsi des collections variées en serpillère, éponge, toile-cirée ou matériaux recyclables. En 1998, il dépose un brevet d’invention pour une pièce vestimentaire : un « soutien-gorge, bustier ou caraco adhésif et jetable ».
En plus de ses activités de styliste, Jean-Charles de Castelbajac est également créateur de mobilier et d’accessoires. L’INPI conserve ainsi deux autres brevets d’invention déposés en 1979 : un « cadran d’horlogerie orné de traits linéaires » et un « dispositif d’éclairage à pieds multiples », véritable objet design.
Les titres de propriété industrielle déposés par Jean-Charles de Castelbajac, qui protègent des créations colorées, ludiques et inspirées du Pop’art, montrent son inventivité multiforme, s’incarnant à la fois dans le mobilier, la décoration et la mode. Un patrimoine précieusement conservé par l’INPI !