L'INPI publie une étude intitulée Nouveaux aliments durables : la place de la « Food Science » française dans la compétition mondiale, menée sur la période 2000-2022. Réalisée dans le cadre du plan d’investissement France 2030, avec le soutien du SGPI et du grand défi Ferments du futur, l’analyse porte sur l’innovation brevetée dans le secteur des nouveaux aliments durables dressant le portrait d'un secteur en pleine révolution technologique.
Face aux défis majeurs de santé publique, de transition écologique et de souveraineté alimentaire, la transformation de l’alimentation est devenue une priorité nationale. Attendue pour cet été, la feuille de route en faveur d’une alimentation plus saine et durable prévoit un focus particulier sur la diversification des sources de protéines et la limitation de la consommation de viande.
Dans ce contexte, l’INPI a mené une étude portant sur « la place de la Food Science française dans la compétition mondiale », afin d’analyser les dynamiques de protection par brevets en France et en Europe pour ces innovations, tout en les replaçant dans un contexte mondial.
Trois principales filières stratégiques sont ainsi mises en lumière : les protéines végétales, les algues et la fermentation.
Titre
Les faits marquants de l'étude :
- Trois sous-domaines majeurs de la « Food Science » : les protéines végétales avec 31 457 familles de brevets, les algues avec 17 759 familles de brevets et la fermentation avec 13 074 familles de brevets ;
- Sur le territoire national, les déposants français représentent 7% des acteurs identifiés dont Roquette Frères, Danone ou encore le CNRS ;
- Les États-Unis sont les premiers déposants de brevets dans les domaines de la « Food Science » en Europe et en France.
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