Alors que la population mondiale devrait dépasser les dix milliards d'individus d'ici 2050, le défi que représente une production d'aliments en quantité suffisante n'a jamais été aussi considérable.
Le nouveau rapport publié ce 18 septembre par l'OEB met en lumière la manière dont les technologies numériques contribuent à la satisfaction durable de cette demande.
Parmi les États membres de la Convention sur le Brevet Européen, l’étude de l’OEB nous apprend que ce sont les universités françaises qui ont déposé le deuxième plus grand nombre de brevets européens dans le domaine de l'agriculture numérique.
La France excelle dans le domaine de l'agriculture végétale, se classant troisième en Europe et au septième rang mondial des principaux pays déposants en termes de familles internationales de brevets.
Les brevets liés à l'agriculture végétale concernent les inventions relatives au travail du sol, à l'ensemencement et à la fertilisation, à la récolte, à la réduction des déchets et à la sylviculture. Il s’agit du domaine qui a connu les taux de croissance les plus élevés au cours des dix dernières années dans le domaine de l'agriculture numérique.
Ces bons résultats font écho à l’étude publiée par l’INPI en juillet dernier dans le domaine des sciences alimentaires, qui interviennent en aval des procédés agricoles, lors de la transformation des matières premières en aliments.
Elle révélait que notre pays se classe parmi les trois premiers offices de dépôt en Europe en termes de familles internationales pour quatre des cinq sous-domaines des sciences alimentaires approfondis dans l’étude : les protéines végétales, les algues, la fermentation, les insectes et la viande cellulaire.
Des technologies qui contribuent, tout comme l’agriculture digitale, à la réalisation de certains des Objectifs de développement durables (ODD) définis par l’ONU.