L’INPI vous invite à venir découvrir deux brevets du XIXe siècle, conservés dans ses archives historiques, à l’occasion de l’exposition Sous la pluie. Peindre, vivre et rêver, au musée d’Arts de Nantes, jusqu’au 1er mars 2026.
Sous la pluie. Peindre, vivre et rêver explore de façon inédite une histoire de la sensibilité et de la représentation de la pluie qui émerge à la fin du XVIIIe siècle et s’épanouit tout au long du XIXe siècle.
Jusqu’au 1er mars 2026, l’exposition réunit près de 150 œuvres, parmi lesquelles des prêts exceptionnels de musées français et étrangers, ainsi que la reproduction de deux brevets du XIXe dans une section intitulée : « Vivre avec la pluie : effets de parapluie ».
Objet familier et indispensable du quotidien, le parapluie cache une longue histoire à la fois utilitaire et sociale.
D’accessoire au XVIIIe siècle, il devient peu à peu objet de mode, avant d’acquérir au XIXe siècle le statut de célébrité. On l’appelle alors tour à tour « pébroc », « riflard », « jaluzot », « landau à baleines », « pare-à-lance », « en-tout-cas » …
Véritable marqueur social, chaque parapluie, fabriqué avec soin, reflète le goût et le statut de son propriétaire : il est constitué de rotin et de coton pour les classes populaires, de soie et d’acier pour les classes aisées, parfois enrichi d’extravagances comme des mécanismes d’horlogerie ou des poignées en ivoire sculpté. La fabrication de parapluies mobilise de nombreux savoir-faire, et atteint son apogée en France.
Si sa silhouette nervurée et sa forme hémisphérique a largement inspiré les artistes de l’époque, il en est donc clairement de même pour les inventeurs et les créateurs.
D’où la présence de ces deux brevets sélectionnés par l’INPI et dont les originaux sont conservés au sein de ses archives historiques.
Deux brevets, mais on gardera en mémoire que la simple utilisation du mot « parapluie » sur le moteur de recherche du site des archives de l’INPI peut vous amener dans la consultation de plus de 1700 fiches, et que la même recherche sur DATA INPI débouche sur près de 3 000 brevets et plus de 3 500 dessins et modèles !
L’histoire se poursuit pour le célèbre pépin qui suscite toujours autant l’esprit d’innovation…
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Vue shématique sur le dessus du parapluie à goutière d'Antoine-François Berte
© INPI
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À propos du site des archives de l’INPI
Les archives historiques de l’INPI sont accessibles via la plateforme DATA INPI, onglet « archives historiques ».
Destiné à la fois au grand public, aux chercheurs et aux professionnels, ce site Internet donne un accès simple et rapide à deux fonds dont l’un est constitué de 410 000 brevets d’invention délivrés entre 1791 à 1901 et l’autre de 460 000 marques de fabrique et de commerce déposées entre1857 à 1920.
En vertu d’une convention signée en 2008 avec le ministère de la Culture, l’Institut a le rare privilège de gérer directement les archives historiques qu’il conserve. Fruits de la créativité d’inventeurs, d’ingénieurs mais aussi d’artistes, elles sont l’une des sources incontournables de l’histoire des techniques mais aussi économique, sociale et culturelle de la France depuis le XIXe siècle.